vendredi 23 mars 2012

Ma dernière année a été d'la marde... Philosophons maintenant.

Je suis encore vivante. Ok, vous ne vous inquiétiez certainement pas; je n'ai vu ma photo sur aucune pinte de lait ou sur le tableau Enfants Retour chez Wal-Mart. (Ben quoi, même à 31 ans, je suis encore la fille de ma mère, donc encore un enfant!) Bref, c'est ça.

Beaucoup de choses ont changé dans ma vie dans les deux derniers mois. En fait, disons-le pour être plus honnête, dans les 6 derniers mois.

En 2010, j'habitais Montréal depuis 4 ans, travaillant ici et là, à contrat, la plupart du temps... dans un milieu où ce n'est pas facile tous les jours; l'industrie du spectacle et du disque. Fin 2010, après une difficile année de contrat/chômage/contrat/chômage... je déniche un boulot à Québec. Un job, plus sérieux, moins dans mes cordes au niveau "compétences", "expériences" et "challenge" mais avec une stabilité d'emploi... toujours dans une boîte oeuvrant dans le spectacle, la télévision, etc. Dans ma petite tête de jeune trentenaire, je déménage donc de Montréal à Québec pour devenir "adjointe de président".
Entrée en poste: 15 décembre 2010
Coupure de poste: 22 août 2011
J'ai perdu mon boulot après à peine 8 mois.

À ce moment, me voilà désabusée. Complètement désabusée. Entièrement désabusée. J'avais déménagé de ville et accepté un emploi qui ne correspondait pas nécessairement à mes "attentes professionnelles" pour la stabilité qu'il me procurait et voilà que même celui-ci me tournait le dos.

Les jours/semaines/mois qui s'en sont suivis ont vu défiler la pléiade de courriels à des "supposés" amis/connaissances/contacts, les visites de sites d'emplois, agences de placement et les questionnements continuels.
-Est-ce que je continue dans cette branche?
-Retourner aux études, peut-être que oui, mais en quoi?
-Si je devenais mécanicienne?
-Pourquoi moi....????????? (en pleurant, mangeant des chips et écoutant des séries TV en rafale)

Après une certaine période, les réflexions changent.
"-Et si je prenais un autre boulot qui ne correspond pas nécessairement à mes "attentes professionnelles" mais qui me permettrait de "vivre"? Je me réaliserai ailleurs qu'au travail, après 17h, dans ma vie personnelle."

Finalement, en janvier après avoir passé quelques entrevues non-fructueuses, j'envisage réellement le changement de carrière. Ce domaine n'est pas pour moi.

J'entend parler du métier de technicienne de laboratoire en pharmacie. Intéressant. Doublement intéressant: de nombreux établissements offrent de te former, donc engagent sans formation. Comble de mon bonheur: "mon" Jean Coutu m'engage, et je débute le 22 janvier 2012, soit après exactement 5 mois de chômage.

"Bon an, mal an", j'ai approvisoisé ma nouvelle profession, appris à mettre un sarrau pour travailler et à rencontrer des clients aussi particuliers qu'attachants. J'ai surtout appris à connaître une équipe formidable et des gens dévoués.
Alors que j'avais et appréciais ma routine Jean-Coutu, voilà qu'une offre d'emploi arrive dans ma boîte courriel.

Adjointe marketing dans une entreprise oeuvrant dans le manufacturier.

Un emploi tout à fait dans mes cordes, avec de beaux défis stimulants, dans une entreprise en plein essor... et le plus beau là-dedans? Tout ça loin de l'industrie du spectacle et du disque. Effectuer les mêmes tâches qu'avant, mais un milieu plus stable avec de superbes conditions d'emplois.

Deux entrevues plus tard... une entrevue en anglais... (ouf!)... j'obtiens le poste! De plus, d'ici quelques semaines, je remplacerai la personne responsable du marketing pour son congé de maternité. Wow. Des défis, amenez-en!

Prémoulé http://www.premoule.com/ j'arrive! Merci d'avoir cru en moi. J'y suis, j'y reste.







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