mardi 31 janvier 2012

Comme à l'école...

Le début s’apparente au sujet amené…

J’ouvre ici une parenthèse, nécessaire pour ceux et celles qui auraient terminé leurs études secondaires il y a belle lurette.  Rappelez-vous le plan de vos textes descriptifs, explicatifs et argumentatifs : introduction, développement, conclusion. Je referme la parenthèse et vais vous l’expliquer à la place…
Le principe du sujet amené est justement d’amener l’idée générale, sans toutefois dire exactement ce dont il va être question, cette partie étant le sujet posé.  Quelques fois vous aurez l’occasion d’y insérer votre thèse, selon l’orientation que prendra le travail.  Vient finalement le sujet divisé où, plus spécifiquement, vous préciserez votre idée.
Le développement suit l’introduction.  C’est dans cet espace que tout s’inscrit, que tout se décrit, que tout s’explique, que tout s’argumente autour du même sujet.  Il est composé de plusieurs parties, chacune d’elle se terminant par des conclusions partielles. Un lien est toutefois nécessaire entre ces parties, question d’assurer un suivi intelligent.
Quand tout est dit, expliqué, décrit, argumenté, ne reste que la conclusion. On se rappelle les idées principales, on les reformule sous une autre forme. Finalement, on se laisse sur une idée nouvelle, un souhait ou une pensée qui fait office d’ouverture.

Je disais donc que le début s’apparente au sujet amené. On ouvre large, ne sachant pas trop où tout ça nous mènera.  On parle de tout et de rien, on cherche des repères, des intérêts communs, on ne s’en fait pas trop parce qu’à cette étape, on ne sait pas exactement où on s’en va ou ce qu’on veut/va en retirer.  Après quelques rencontres, durant lesquelles on s’est découvert des atomes crochus, une idée naît. Est-ce la bonne, celle qui conviendra vraiment?  C’est maintenant au développement de « faire sa job » et au hamster de tourner dans sa roue.
Le temps passe, des intérêts se développent (de part et/ou d’autre).  On tente de s’expliquer la situation, seul, en obtenant plus ou moins de réponses.  On la retourne mille et une fois dans sa tête, en obtenant plus ou moins de réponses.  Avec des amis/connaissances/famille, on discute, on argumente, on explique, en obtenant plus ou moins de réponses.  On pose des gestes, on anticipe, en obtenant plus ou moins de réponses.  On perd un temps précieux à travailler « seul » de notre côté, alors que dans le fond, si on veut des réponses, on a qu’à questionner!
Lorsqu’on a finalement nos réponses, qu’elles ne sont pas celles qu’on attendait, on conclue ce « chapitre » en espérant qu’il s’agissait seulement d’une conclusion partielle…et non de la conclusion de l’histoire.

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