Le début s’apparente au sujet amené…
J’ouvre ici une parenthèse, nécessaire pour ceux et celles
qui auraient terminé leurs études secondaires il y a belle lurette. Rappelez-vous le plan de vos textes
descriptifs, explicatifs et argumentatifs : introduction, développement,
conclusion. Je referme la parenthèse et vais vous l’expliquer à la place…
Le principe du sujet amené est justement d’amener l’idée
générale, sans toutefois dire exactement ce dont il va être question, cette
partie étant le sujet posé. Quelques
fois vous aurez l’occasion d’y insérer votre thèse, selon l’orientation que
prendra le travail. Vient finalement le
sujet divisé où, plus spécifiquement, vous préciserez votre idée.
Le développement suit l’introduction. C’est dans cet espace que tout s’inscrit, que
tout se décrit, que tout s’explique, que tout s’argumente autour du même sujet. Il est composé de plusieurs parties, chacune d’elle se terminant
par des conclusions partielles. Un lien est toutefois nécessaire entre ces
parties, question d’assurer un suivi intelligent.
Quand tout est dit, expliqué, décrit, argumenté, ne reste
que la conclusion. On se rappelle les idées principales, on les reformule sous
une autre forme. Finalement, on se laisse sur une idée nouvelle, un souhait ou
une pensée qui fait office d’ouverture.
Le temps passe, des intérêts se développent (de part et/ou d’autre).
On tente de s’expliquer la situation,
seul, en obtenant plus ou moins de réponses. On la retourne mille et une fois dans sa tête,
en obtenant plus ou moins de réponses.
Avec des amis/connaissances/famille, on discute, on argumente, on
explique, en obtenant plus ou moins de réponses. On pose des gestes, on anticipe, en obtenant plus ou moins de réponses.
On perd un temps précieux à travailler « seul »
de notre côté, alors que dans le fond, si on veut des réponses, on a qu’à
questionner!
Lorsqu’on a finalement nos réponses, qu’elles ne sont pas
celles qu’on attendait, on conclue ce « chapitre » en espérant qu’il
s’agissait seulement d’une conclusion partielle…et non de la conclusion de l’histoire.