lundi 30 avril 2012

À mes amis

Il existe des gens qui comptent sans donner, mais il existe surtout des gens qui donnent sans compter.  Ces personnes pour qui votre quotidien prend des allures de film d’action rempli de rebondissements tellement elles vous écoutent avec attention.  Des connaissances qui se transforment en amitiés sincères laissant entrer un filet de lumière alors que la pièce se trouvait dans le noir complet.  Des gens qui insistent pour percer une carapace construite avec application depuis déjà trop longtemps.  Ces amis qui entendent sans qu’un seul mot ne soit prononcé, qui vous accompagnent quand trop de larmes sont versées et qui lèvent leur verre quand les récompenses sont enfin annoncées. 
Je vous aime mes amis.  Merci de faire partie de cette palpitante aventure qu’est ma vie.

vendredi 20 avril 2012

Le temps

On m’a envoyé cette réflexion récemment et j’ai eu envie de la partager avec vous.  Je ne sais malheureusement pas de qui elle provient, mais reste que ces mots sonnent très justes à mon oreille des derniers jours.
S’il n’y avait pas de gens, le temps ne compterait pas…Il n’y a que pour les gens qui nous entourent, que l’on a du temps, que l’on doit avoir du temps ou que l’on manque de temps…parce qu’ils veulent notre temps…pour les aider à passer leur temps. Lorsque je me demande si j’aurai le temps ce sera pour qui, certainement pas pour moi parce que pour moi le temps n’est pas important…à moins que je ne doive prouver quelque chose à quelqu’un. Dans ce cas je devrai utiliser mon temps judicieusement pour ne pas en manquer ou pour ne pas en perdre…Nos échéances sont toutes reliées à des gens et non à des choses.
(Note à l’auteur, si vous vous reconnaissez, faites-moi signe!)

Cela m’amène à réfléchir ce matin… Oui je sais, vous êtes présentement très surpris de cette affirmation, moi qui ne se questionne jamais!  Prenez quelques instants pour vous remettre de vos émotions.
Ça va?  Vous êtes remis?  Poursuivons!  
Je disais donc que ces lignes m’ont fait réfléchir.  Pour moi, le temps est important dans la mesure où je ressens le besoin de me prouver; aux autres, à moi-même. 
Présentement, je n’utilise pas mon temps judicieusement.  Alors qu’il devrait être principalement dirigé vers moi, il est beaucoup trop orienté vers autrui.  Consciemment ou inconsciemment, je me suis convaincue qu’il était égoïste de « recevoir », qu’il fallait prioriser le don.  Maudites valeurs judéo-chrétiennes!
Ouais, juste pour vous situer, j’étais très attentive dans mes cours de catéchèse au primaire…voulant même devenir une bonne sœur en deuxième année.  Jusqu’à ce que le Curé de ma paroisse me dise que c’était inutile puisque j’avais « trop de Christ dans le corps », très fier de sa bonne blague.  J’ai aussi déjà dit à mon père qu’il devait se considérer chanceux d’être mon père sur la Terre puisque mon vrai père était Dieu… Si certains ont une passe punk, rebelle, emo, moi j’ai eu une passe religieuse à l’école primaire.  Rassurez-vous, elle a duré le temps de finir ma deuxième année et de comprendre que je n’étais pas le genre à « tout prendre pour du cash »… Mais je m’égare.
Toujours est-il qu’avec cette manie de donner plutôt que de recevoir, je me suis oubliée.  J’ai maintenant l’âge de ce Christ que j’ai autrefois convoité (une vraie folle je vous dis!) et je considère qu’il est grandement temps d’investir davantage de temps pour moi.  J’ai cette belle qualité de vouloir rendre les gens qui m’entourent heureux.  Je leur donne le temps que j’ai, sans compter. 
Récemment, certaines personnes ont quitté ma vie. Alors que je croyais ces départs sans véritable impact, il n’en était rien et j’ai été profondément blessée.  Je le réalise ces derniers temps.  Je dois maintenant apprendre à vivre avec ces absences et poursuivre avec les souvenirs heureux que ces personnes auront laissés plutôt qu’avec des peines.
Vis-à-vis certaines personnes encore présentes dans ma vie, mon temps se résume en perte.  Cependant, c’est à mon tour d’être heureuse.  Je n’ai plus envie de me contenter de recevoir des miettes de temps alors que je donne sans compter.
« Je veux et j’exige » ne sera plus seulement un vire-langue que je ferai pratiquer à mes étudiants en art dramatique.
C’est beau tout ça en ce vendredi matin n’est-ce pas? 
Attendez de voir comme ce sera encore plus beau quand je l’aurai réellement mis en pratique!
Parce que si je comprends plein de choses, je réalise que la volonté n’est pas ma principale qualité!
Hey, une chose à la fois voulez-vous!  Après tout, c’est vendredi!
Bon weekend!

mardi 17 avril 2012

S'arrêter pour mieux repartir

En musique comme dans la vie, la pause permet de reprendre son souffle.  La mélodie qui s’en suit n’en demeure pas moins altérée puisqu’elle est la poursuite de l’œuvre amorcée.  Qu’elle offre le crescendo ou son antonyme pour sa suite, elle arrivera tout de même à ses fins : nous bercer.
Afin de me laisser bercer davantage par cette douce mélodie qu’est la vie, je m’offre une pause. J’ai fait le point, je me suis questionnée, j’ai analysé, maintenant je profite de cette pause pour me réjouir de la chance que j’ai.
Je vous en souhaite tout autant.  La vie est vraiment belle!

lundi 16 avril 2012

J'suis devenue coach de vie, vous vous souvenez?!

− Martin, arrête ça! On est des amis…
− Des amis! C’est ça! Je pense à toi tous les jours depuis que je t’ai vue ici pour la première fois, mais oui, c’est vrai, on est des amis!  Je me demande chaque soir si je verrai ta voiture entrer dans le stationnement, mais oui, je te jure, on est juste des amis!  Je sens que, pour la première fois depuis longtemps, j’ai enfin rencontré une fille qui me plaît vraiment…  Mais comme tu dis, c’est super, on est des amis!
(DUBOIS, Amélie. Oui, je le veux…et vite!, Montréal, Les Éditeurs Réunis, 2012)
Se sentir aimé, n’est-ce pas là l’un des plus euphoriques sentiments qu’un être humain puisse ressentir? Bon nombre de gens seraient prêts à tout pour en percevoir les délices.  Dans cette quête d’euphorie, prenez toutefois garde de ne blesser personne au passage. 
S’il est vrai qu’il est grisant d’attirer la convoitise, il ne faut pas perdre de vue les sentiments d’autrui.  « Être aimé » implique qu’un autre « aime »… Vous ne ressentez pas les mêmes sentiments? Soyez clairs, ne jouez pas la carte du mystère.
Et n’oubliez pas qu'offrir l'amitié à qui veut l'amour, c'est donner du pain à qui meurt de soif... 

(DUBOIS, Amélie. Chick Lit Tome 3. 104, avenue de la Consœurie, Montréal, Les Éditeurs Réunis, 2011)
Que pouvons-nous conclure de tout ceci? Que je lis beaucoup trop de romans de fifilles ces temps-ci…
D'ailleurs, je vous les recommande:


vendredi 13 avril 2012

Voir

Je regarde à travers un télescope teinté.  Un voile de gentillesse, de bonté et de beauté enveloppe sa lentille puissante. 
Mais voilà que tombe ce voile pour faire place à la vérité.  Ma vision s’ajuste à cette perspective qui, bien qu’ayant toujours existé, m’apparait nouvelle.  Si mes yeux ne veulent pas croire, si mon cœur ne veut pas ressentir, la vérité n’en demeure pas moins inchangée.
Je regarde à travers un télescope teinté.  Un voile de déception, de manipulation et d'égoïsme enveloppe sa lentille puissante. 
Je ferme les yeux, troublée par cette vérité qui me déplait.  J’aimerais pouvoir revoir avec les yeux de mon cœur.  La vue y était tellement plus belle…

lundi 2 avril 2012

La honte de la réussite.

Genses, éclairez ma lanterne, voulez-vous?
Malgré mon QI très respectable, je n’arrive pas à m’expliquer certains raisonnements.  Parce que des gens ne croient pas aux revendications étudiantes, par exemple, on y va de « pendant ce temps dans le monde »… Je vais peut-être en déstabiliser quelques-uns, mais on le sait que ce n’est pas rose partout!  Les bulletins d’informations sont remplis de mauvaises nouvelles internationales. 
Devrions-nous alors accepter des conditions de vie minimales afin de ne pas froisser personne? Doit-on espérer « survivre » à défaut de « vivre » afin de plaire à tous? Où est-il écrit que c’est mal d’aspirer à mieux? Quand la réussite est-elle devenue honteuse?
Chers Québécois, certes il n’est pas si loin de nous le temps où la religion nous dictait que l’on devait « souffrir » afin d’aspirer au Pardon de Dieu.  « Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux » aurait dit Jésus… Cependant, je doute que cet Être de bonté qu’on nous a présenté comme le Sauveur ait réellement voulu que l’Homme soit miséreux afin de lui accorder Son Pardon.  Bien sûr, il est plus facile de manipuler les nécessiteux. 
« Aidez-vous les uns les autres »…telle est Sa demande.  Dans cette optique, comment pouvons-nous être en mesure d’aider quelqu’un qui souffrirait autant que nous?  Les gens qui réussissent ne sont pas des êtres sans cœur forcément.  Ils le deviennent s’ils ne jugent pas bon redistribuer leur réussite afin d’en faire partager le plus grand nombre.  Encore là, certains appelleraient cela « l’individualisme »…
Bref, félicitons-nous de nos réussites et nos gains plutôt que de tenter de les réprimer et de les rendre honteux.  Soyons un peuple fier, un peuple qui servira de modèle pour les moins « chanceux » de ce monde. 

vendredi 23 mars 2012

Ma dernière année a été d'la marde... Philosophons maintenant.

Je suis encore vivante. Ok, vous ne vous inquiétiez certainement pas; je n'ai vu ma photo sur aucune pinte de lait ou sur le tableau Enfants Retour chez Wal-Mart. (Ben quoi, même à 31 ans, je suis encore la fille de ma mère, donc encore un enfant!) Bref, c'est ça.

Beaucoup de choses ont changé dans ma vie dans les deux derniers mois. En fait, disons-le pour être plus honnête, dans les 6 derniers mois.

En 2010, j'habitais Montréal depuis 4 ans, travaillant ici et là, à contrat, la plupart du temps... dans un milieu où ce n'est pas facile tous les jours; l'industrie du spectacle et du disque. Fin 2010, après une difficile année de contrat/chômage/contrat/chômage... je déniche un boulot à Québec. Un job, plus sérieux, moins dans mes cordes au niveau "compétences", "expériences" et "challenge" mais avec une stabilité d'emploi... toujours dans une boîte oeuvrant dans le spectacle, la télévision, etc. Dans ma petite tête de jeune trentenaire, je déménage donc de Montréal à Québec pour devenir "adjointe de président".
Entrée en poste: 15 décembre 2010
Coupure de poste: 22 août 2011
J'ai perdu mon boulot après à peine 8 mois.

À ce moment, me voilà désabusée. Complètement désabusée. Entièrement désabusée. J'avais déménagé de ville et accepté un emploi qui ne correspondait pas nécessairement à mes "attentes professionnelles" pour la stabilité qu'il me procurait et voilà que même celui-ci me tournait le dos.

Les jours/semaines/mois qui s'en sont suivis ont vu défiler la pléiade de courriels à des "supposés" amis/connaissances/contacts, les visites de sites d'emplois, agences de placement et les questionnements continuels.
-Est-ce que je continue dans cette branche?
-Retourner aux études, peut-être que oui, mais en quoi?
-Si je devenais mécanicienne?
-Pourquoi moi....????????? (en pleurant, mangeant des chips et écoutant des séries TV en rafale)

Après une certaine période, les réflexions changent.
"-Et si je prenais un autre boulot qui ne correspond pas nécessairement à mes "attentes professionnelles" mais qui me permettrait de "vivre"? Je me réaliserai ailleurs qu'au travail, après 17h, dans ma vie personnelle."

Finalement, en janvier après avoir passé quelques entrevues non-fructueuses, j'envisage réellement le changement de carrière. Ce domaine n'est pas pour moi.

J'entend parler du métier de technicienne de laboratoire en pharmacie. Intéressant. Doublement intéressant: de nombreux établissements offrent de te former, donc engagent sans formation. Comble de mon bonheur: "mon" Jean Coutu m'engage, et je débute le 22 janvier 2012, soit après exactement 5 mois de chômage.

"Bon an, mal an", j'ai approvisoisé ma nouvelle profession, appris à mettre un sarrau pour travailler et à rencontrer des clients aussi particuliers qu'attachants. J'ai surtout appris à connaître une équipe formidable et des gens dévoués.
Alors que j'avais et appréciais ma routine Jean-Coutu, voilà qu'une offre d'emploi arrive dans ma boîte courriel.

Adjointe marketing dans une entreprise oeuvrant dans le manufacturier.

Un emploi tout à fait dans mes cordes, avec de beaux défis stimulants, dans une entreprise en plein essor... et le plus beau là-dedans? Tout ça loin de l'industrie du spectacle et du disque. Effectuer les mêmes tâches qu'avant, mais un milieu plus stable avec de superbes conditions d'emplois.

Deux entrevues plus tard... une entrevue en anglais... (ouf!)... j'obtiens le poste! De plus, d'ici quelques semaines, je remplacerai la personne responsable du marketing pour son congé de maternité. Wow. Des défis, amenez-en!

Prémoulé http://www.premoule.com/ j'arrive! Merci d'avoir cru en moi. J'y suis, j'y reste.